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Précarité et université : Dire la vérité

J'ai commencé la première leçon de mon cours à l'université en disant la vérité aux étudiants : « Bonjour, avant de commencer je voudrais vous informer à propos du fait que le 80% des enseignants et chercheurs dans l'Université suisse sont précaires. Les cours que vous suivez sont donnés majoritairement par des personnes qui vivent dans un état de précarité. »

Il a été un peu difficile de commencer en disant une chose pareille, mais je pense qu'il faut donner visibilité à cette situation et sensibiliser aussi les étudiants.


Il n'est pas honteux de la part des travailleurs de l'université d'affirmer une chose pareille, c'est plutôt honteux de la part des universités de ne pas travailler à une solution - au-delà des placebos comme les cours pour booster les compétences pour un marché du travail divers (j'ai déjà écrit à ce propos/no comment) - et de maintenir sa structure d'enseignement et de recherche grâce au travail des précaires.


En plus, dire la vérité et s'avouer la vérité à soi-même, ne pourra que aider les chercheurs et enseignants à envisager le problème et à prendre conscience de la situation et enfin à fortifier leur détermination à améliorer leur situation.


Il serait bien, donc, qu'aussi les autres collègues disent la vérité aux étudiants. Il serait bien qu'au-delà de L'article de la presse à la rentrée de chaque mois de septembre (cette année publié sur Heidi.news), au-delà des discussions à l'intérieur des corps intermédiaires, une discussion publique et ouverte soit maintenue active et un travail de sensibilisation constante soit mis en place.


Pour ce faire, c'est facile d'utiliser un simple critère de la recherche scientifique de base : il faut dire la vérité.

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